Oignons égyptiens, oignons perpétuels ou éternels, walking onion, etc…

Cette histoire d’oignon a commencé avec mon conjoint qui m’en parlait au moins une fois par année et lors d’une visite à Val-Jalbert (certainement un billet bientôt sur le super restaurant qu’il y a là-bas), nous avons vu L’OIGNON en question dans la plate-bande du restaurant !

J’ai d’abord publié une photo de celui-ci sur Facebook et par chance que certains de mes contacts connaissaient ce spécimen ! J’ai réussi à trouver son nom et même d’en obtenir grâce à un ami de la région. J’ai aussi trouvé un endroit au Québec où l’on peut s’en procurer :http://www.lasocietedesplantes.com/.

D’après mes recherches, ce serait un oignon qui aurait été importé d’Europe au début du siècle passé et qui était très présent dans les jardins québécois jusqu’à dernièrement.

Cet oignon a comme particularité d’être petit (environ ¾ ‘’ ou 2 cm). On plante ce bulbe (l’oignon est une bulle en soi, pour les néophytes) à 2 centimètres de profond et la croissance est très rapide. Après environ 2 semaines, de longues tiges vertes ressemblent à des échalotes poussent. Quelques semaines plus tard, au lieu d’avoir des fleurs à leurs sommets, de nouveaux petits oignons (appelé bulbilles) y poussent et ils sont comestibles. Si vous laissez ces bulbilles sur la plante, d’autres tiges vertes repousseront par dessus (voir l’image) pour ensuite faire encore de petits oignons aériens.

Pour définir le goût, je vous dirais que c’est le même que l’oignon, mais, concentré! Donc, idéal à cuisiner pour les enfants qui n’aiment pas la texture de l’oignon.

La tige aussi est comestible, mais seulement à partir du deuxième rang. Celle près du sol est trop coriace pour la manger. Le goût de cette tige est presque identique à l’échalote, mais le goût est plus fort.

Donc, l’été prochain, on cuisine avec ça (ou cet hiver, si ceux que j’ai à l’intérieur poussent !) Recette à venir ! J